Ce 5 juin, à l’occasion de la Journée mondiale de l’environnement, le monde entier s’interroge sur les solutions durables à mettre en œuvre face à l’urgence écologique.
Dans cette réflexion, le numérique est souvent perçu à double visage : à la fois source d’opportunités… et facteur d’impact.
Le numérique peut-il servir l’environnement ?
La réponse est oui, à condition qu’il soit pensé et utilisé de manière responsable.
Dans les pays de l’UEMOA, le développement du digital offre de nombreuses possibilités concrètes :
- Réduire les déplacements physiques grâce aux téléservices
- Améliorer la gestion des ressources (eau, électricité, déchets…) grâce aux données intelligentes
- Suivre en temps réel les indicateurs environnementaux (pollution, déforestation, climat)
- Encourager les innovations vertes, portées par des startups locales engagées
En d’autres termes, le numérique peut devenir un outil au service de l’écologie.
Des défis à ne pas ignorer
Mais il serait illusoire de penser le numérique sans ses effets négatifs :
– La consommation énergétique des équipements
– L’extraction de matériaux rares pour la fabrication
– La gestion des déchets électroniques
– L’obsolescence rapide des appareils
La transformation digitale ne sera bénéfique que si elle s’inscrit dans une logique de sobriété et de responsabilité.
Un appel collectif à un numérique durable
Dans l’espace UEMOA, où les besoins en connectivité, en inclusion numérique et en développement sont encore immenses, il est essentiel de trouver le bon équilibre :
➡️ Un numérique qui serve les populations
➡️ Un numérique qui respecte la planète
Le SIPEN-UEMOA se veut un cadre de dialogue pour penser ensemble cette transition, en tenant compte des réalités africaines, économiques, sociales et environnementales.
En ce 5 juin, engageons-nous pour un numérique au service de la planète,
Un numérique utile, sobre et durable.